« Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural (Europe, XVIe-XVIIe siècles) »
Présentation du projet
Le projet AORUM (Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural en Europe occidentale aux XVIe et XVIIe siècles, aorum.hypotheses.org), coordonné par Romain Thomas (INHA/ Université Paris Nanterre/ HAR), avec Laurence de Viguerie (LAMS/ CNRS/ Sorbonne université), Christine Andraud (CRC/ CNRS/ MNHN) et Dan Vodislav (ETIS/ CNRS/ CY Cergy Paris Université), a débuté le 1er octobre 2021. Interdisciplinaire, il implique des partenaires restaurateurs, conservateurs, physico-chimistes, physiciens opticiens et informaticiens spécialistes des humanités numériques.
Il vise à étudier les usages de l’or en tant que matériau pictural dans les pratiques artistiques en Europe occidentale, aux XVIe et XVIIe siècles. Il cherche ainsi à explorer un terrain historiographique inédit, en rassemblant un corpus d’œuvres et en l’analysant dans une triple perspective (historique, technique et optique). En effet, contrairement à ce que laissent entendre les prescriptions des théoriciens de la peinture des XVe et XVIe siècles (ex. Alberti et Vasari), l’or continue à être utilisé bien au-delà de la Renaissance. En témoignent certains tableaux d’artistes aussi célèbres que Rembrandt ou Vermeer. Bien d’autres exemples existent, et pourtant, parmi les matériaux du peintre, l’or est le grand absent des travaux sur la peinture européenne de la première modernité.
Missions
La personne recrutée sera pleinement intégrée à la vie du projet et participera aux réunions interdisciplinaires. Elle travaillera en étroite collaboration avec le service numérique de la recherche de l’INHA et le laboratoire ETIS de CYU. Ses missions principales seront les suivantes :
- Construction de la base de données à partir des données collectées par les équipes scientifiques du projet
- Intégration des données dans un carnet de recherche Hypotheses (WordPress), avec le développement d’outils ad hoc
- Développement d’outils de visualisation des données à intégrer dans le site web
- Conception et mise en œuvre d’une API d’exposition des données (output : json ou xml…)
Compétences requises
On recherche un candidat ou une candidate particulièrement motivé(e), avec une formation supérieure (Ingénieur, Master… min Bac +5, profils juniors acceptés), avec ce type de compétences :
- Connaissance des bases de données relationnelles ou en graphe
- Maîtrise d’au moins un langage de développement web (javascript, php, nodejs, python flask)
- Bonne connaissance de l’utilisation du CMS WordPress
- Appétence pour le dialogue interdisciplinaire (sciences du patrimoine, histoire de l’art, physico-chimie, informatique)
Environnement technologique
- À déterminer par la candidate ou le candidat en ce qui concerne le choix du SGBD et le développement des interfaces de navigation dans l’environnement du carnet de recherche
- Outils de versionnage : git, gitlab
- Formats de données à traiter : fichiers tabulaires (MS Excel, CSV, etc.), médias image (.jpg ou similaire) Json, XML, XML-RDF
- CMS : WordPress
Conditions de recrutement
CDD 12 mois.
Quotité de travail : 100 %
Temps de travail : 37 heures hebdomadaires
Congés annuels : 45 jours (pour une année civile complète).
Lieu du stage : Institut national d’histoire de l’art (INHA) – 2, rue Vivienne – 75002 PARIS
Le poste est ouvert aux personnes ayant la reconnaissance de travailleur/travailleuse handicapé(e).
Pour toutes questions et pour postuler : romain.thomas@inha.fr , dan.vodislav@cyu.fr
Date limite pour les candidatures : 8 septembre 2024
Date de prise de poste : 1er octobre 2024
Présentation de l’établissement d’accueil
L’Institut national d’histoire de l’art (INHA) est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel placé sous la double tutelle des ministères chargés de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de la culture.
L’INHA a pour mission de développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération scientifique internationale dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine. Il exerce des activités de recherche, de formation et de diffusion des connaissances.
Il est implanté sur deux sites : la Galerie Colbert dont il est affectataire et exploitant et le quadrilatère Richelieu, exploité par la BnF, où est installée la Bibliothèque de l’INHA.